C’est la pollution engendrée par toutes les nouvelles technologies. Les émissions de CO₂ de ce secteur sont dues pour moitié à la fabrication de nos équipements informatiques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.), de l’extraction des matières premières qui les composent jusqu’à leur élimination en fin de vie, toutes les étapes génèrent des émissions de CO₂. Il s’agit du « poids carbone »
Toute la chaîne de fabrication carbure aux énergies fossiles : l'extraction des composants, la fabrication des pièces détachées et leur transport, l'assemblage du produit fini puis son acheminement jusqu'au pays de distribution. Un smartphone requiert des dizaines de métaux en provenance du monde entier : du tantale congolais, du lithium bolivien, de l'or australien, des terres rares chinoises. Dans l’ère numérique, paradoxalement, plus on « dématérialise », plus on utilise de matière.
Avant même d’être utilisé, un téléviseur émet autant de CO₂ qu’un aller-retour Paris-Nice en avion. Et plus on miniaturise et complexifie les composants, plus on alourdit leur impact sur l’environnement : il faut 80 fois plus d’énergie pour produire un gramme de smartphone qu’un gramme de voiture.
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